Défauts d’étanchéité des façades

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Construction maison : les différents types de façades

  • La façade légère.

Une façade légère est, en architecture,  Une façade composée de matériaux de faible masse, généralement inférieurs à 100 kg/m², comme les tôles métalliques, le verre, les panneaux de bois, de fibres, etc. Ces composants, qui ne contribuent pas à assurer la solidité de la construction, sont appelés murs-rideaux s’ils passent devant les abouts de planchers, ou alors murs-panneaux, si ce n’est pas le cas. L’objectif principal de la façade légère est d’assurer la fermeture de l’enveloppe d’un bâtiment. La façade légère, faite de matériaux légers, est toujours portée par la structure d’un bâtiment en métal, en béton, ou en bois, appelée ossature primaire. Ce type de façade peut être constitué d’une ou deux parois.

  • La façade semi-rideau.

Ensembles menuisés constituant la paroi extérieure d’une façade, mais dont certaines zones, en particulier celles situées devant les allèges et trumeaux en béton ou maçonnés, n’assurent pas à elles seules l’étanchéité à l’air et/ou à l’eau alors que d’autres (partie vision) assurent ce rôle.

Une façade semi-rideau est une façade légère et non-porteuse, constituée de plusieurs parties, ne passant pas toutes devant les abouts de planchers. Les façades légères sont en général dotées d’une isolation thermique intégrée. Les façades de type semi-rideau sont composées d’une première paroi extérieure légère, avec remplissage vitré ou opaque et d’une seconde paroi intérieure lourde, en béton ou maçonnerie, ainsi que d’une ossature grille ou cadre.

  • Façade-rideau Un procédé qui désolidarise la façade du gros œuvre

Filant devant la structure porteuse sans participer aux efforts de reprise de charge ni à la stabilité d’ensemble, le mur-rideau permet d’accélérer la mise hors d’eau et hors d’air des bâtiments. Il libère dans le même temps la conception architecturale, tout en autorisant la réalisation de grandes surfaces vitrées. Plus onéreux qu’une solution traditionnelle, il demeure néanmoins l’apanage des immeubles tertiaires.

  • La façade lourde.

Une façade lourde se compose d’éléments maçonnés et porteurs, qui sont enduits, bardés ou laissés apparents, tels que les pierres de taille, les moellons, les briques pleines ou creuses, les parpaings, le béton cellulaire, les voiles de béton, etc. Les murs porteurs comprennent souvent les ouvertures de la maison comme les portes, les fenêtres avec volets, ou encore les balcons. Ce type de façade, aussi appelé façade maçonnée ou classique, est le plus répandu, quelle que soit la construction.

  • La façade portée.

Une façade portée est constituée d’une ossature porteuse de poutres et de poteaux en béton (chaînages horizontaux et verticaux), entre lesquels se situent des parois de remplissage maçonnées en brique, en parpaing, etc.

  • La façade préfabriquée.

Une façade préfabriquée se compose d’éléments lourds, rapportés et solidarisés aux planchers. Ces éléments aux dimensions importantes, comprennent souvent les ouvertures ; ils peuvent être moulés en béton architectonique à parement fini (béton bouchardé, sablé, grésé, lavé, brûlé, scié, etc.), ou en panneaux menuisés divers.

  • Vos Principaux désordres sur vos façades: fissures et humidité,

Des traces noirâtres s’étalent de part et d’autre sur votre façade, C’est le signe de défauts d’étanchéité car de l’humidité s’est infiltrée et a laissé place à la moisissure. Dans ce cas, un ravalement de façade est nécessaire pour pallier à ce problème.

Dégâts des eaux et infiltrations en façade : sources et quelques solutions

Les dégâts des eaux et les infiltrations en façade peuvent avoir diverses sources en habitat particuliers comme en copropriété. Afin d’assurer la bonne santé de votre bien et de conserver un esthétisme attirant pour d’éventuels acquéreurs ou locataires, nous vous présentons les solutions pour remédier à ce type de sinistre.

Infiltration d’eau en façade

Caractérisée par le passage lent de l’eau (ou de tout autre liquide) au travers des porosités d’un mur. Ce peut notamment être le cas lorsque le mur est touché par des problèmes de fissures ou que l’étanchéité de l’enveloppe du bâtiment est compromise. Votre  assurance habitation ou celle de votre immeuble couvre généralement :

  • Les infiltrations passant au travers de la façade,
  • Les infiltrations passant au travers de la couverture (toiture),
  • Les infiltrations passant au travers des fenêtres.

Identifier les problèmes d’étanchéité d’une façade

Un problème d’étanchéité est relativement facile à détecter au niveau de la façade d’un immeuble puisque des traces visibles apparaissent généralement très rapidement. Voici les différents signes identifiables :

  • Les fissures,
  • Des murs humides au toucher,
  • Des taches blanches, des taches brunes, des taches verdâtres et autres taches sombres sont des signes d’apparition de moisissures,
  • Effritement de la peinture de façade, etc.

Dégâts des eaux et infiltrations : les assurances

En copropriété tout comme en habitat individuel, les dégâts des eaux et les infiltrations en façade peuvent notamment provenir de la toiture. Suite à des précipitations importantes ou au déplacement d’une tuile, les performances de protection de la couverture de l’immeuble peuvent être amoindries. Sans intervention de la part d’un professionnel du bâtiment, la source du problème ne peut que devenir plus grande.

Ainsi, il est important de contacter l’assurance de la copropriété au plus vite puisque certains dégâts des eaux et infiltrations en façade sont pris en charge par l’assureur de l’immeuble. Si la source des dégâts provient d’une partie commune, le syndic de copropriété doit contacter au plus vite l’assureur de la copropriété. Si la source des dégâts provient d’une partie privative, le copropriétaire concerné devra contacter son assureur personnel.

Dans une telle situation, il est tout de même conseillé au syndic de copropriété de prendre contact également avec l’assureur de l’immeuble. En effet, selon le contrat choisi, les dommages pris en charge ne sont pas toujours les mêmes.

La garantie dégât des eaux

Chaque copropriétaire est tenu de souscrire à une assurance dégât des eaux. Dans le cadre d’un logement loué, c’est dans la plupart des cas au locataire de se charger de souscrire à sa propre assurance habitation. Pour la copropriété, le syndic est mandaté par les copropriétaires pour s’occuper de souscrire à l’ensemble des assurances nécessaires afin de protéger au mieux l’immeuble et ses habitants.

Toute assurance en immeuble permet de protéger des conséquences financières de dégâts et sinistres : l’assuré mais aussi des tiers,

  • Les voisins,
  • Les locataires,
  • Les copropriétaires, etc.
  • Les infiltrations au travers des toitures,
  • Les frais de recherche de fuite d’eau,
  • Les infiltrations au travers des terrasses,
  • Les infiltrations au travers des balcons,
  • Les frais de réparation des canalisations,
  • Les infiltrations au travers des loggias,
  • Les infiltrations au travers des carrelages,
  • Les frais de surconsommation d’eau,
  • Les infiltrations au travers des joints d’étanchéité,
  • Les dommages dus à l’humidité ou à la condensation,

Les assureurs couvrant ce type d’infiltration en complément des principales garanties ne prennent toutefois en charge que les infiltrations accidentelles. Cela signifie, par exemple, qu’une inondation due à un débordement de baignoire sera entièrement à la charge de l’assuré, sans indemnisation possible.

Les dégâts des eaux non indemnisés par les assurances

L’assuré peut parfois devoir prendre à sa charge l’ensemble des travaux de rénovation nécessaires suite à un dégât des eaux ou à des problèmes d’infiltration de façade. Les clauses d’exclusion d’une assurance habitation peuvent notamment comprendre :

  • Les débordements et les inondations,
  • Les refoulements d’un cours d’eau ou d’une source d’eau,
  • Les problèmes d’humidité, de buée et de condensation non causés par une fuite ou une rupture d’un appareil ou d’une conduite fonctionnant avec de l’eau, etc.

De plus, ce sera également le cas de toutes les options qui n’auront pas été souscrites dans le cadre du contrat d’assurance. En cas de malfaçon, lors de travaux de construction ou de rénovation, c’est l’assurance du professionnel ayant réalisé les travaux qui devra prendre en charge la remise en état.

Pour information les solutions à mettre en place après diagnostic, expertise par le cabinet J.D.T.G

La façade de la copropriété fait partie intégrante des parties communes de l’immeuble. A ce titre, ce sont les copropriétaires qui doivent décider en assemblée générale des décisions à prendre. Le syndic de copropriété convoque ce type de réunion et, assisté ou non du conseil syndical, fait des demandes de devis au préalable à des entreprises spécialisées afin d’avoir des éléments concrets à présenter et ainsi permettre aux copropriétaires de voter en connaissance de cause.

Selon le problème diagnostiqué, les solutions à mettre en place seront diverses et variées :

  • Lutter contre des remontées capillaires ;
  • Lutter contre une mauvaise ventilation ;
  • Lutter contre les eaux de ruissellement ;
  • Lutter contre les problèmes liés à une inondation ou un dégât des eaux, etc.

Diagnostiquer l’infiltration par le cabinet d’expertise de  J.D.T.G

Avant de se lancer dans la réalisation de travaux de rénovation d’une façade, il est important de commencer par identifier la source des infiltrations et du dégât des eaux. En effet, si le problème n’est pas traité, il est inutile d’effectuer un ravalement de façade, puisque les infiltrations continueront à causer des dégâts.

Pour effectuer un diagnostic efficace et identifier la source du problème, nous vous conseillons donc l’intervention d’un technicien-expert du cabinet J.D.T.G  qui se rendra sur place afin de déceler la provenance du problème et vous indiquer les travaux adéquats à mettre en place dans un rapport d’expertise, d’avis technique commenté et illustré.

Lutter contre des remontées capillaires 

Lorsqu’il est question d’infiltrations en façade, on pense tout de suite à l’eau qui ruisselle depuis le toit et descend des murs. Mais il faut également penser à celles remontant du sol. Il est alors question de remontées capillaires. Celles-ci sont causées par un sol relativement humide. Cela peut notamment être le cas lorsque l’immeuble est situé au-dessus d’une nappe phréatique, par exemple. En contact direct avec un sol très humide, les murs deviennent, à leur tour, très humides, avec peu de solutions pour sécher. Ce sera notamment le cas d’une façade exposée plein nord.

Des dégradations causées par des remontées capillaires seront d’autant plus visibles sur les murs composés par des matériaux poreux comme le béton et le plâtre.

A l’inverse, le bois et le verre ne sont pas des matériaux poreux. Ainsi, s’ils sont exposés plein sud et voient beaucoup le soleil, l’humidité s’évaporera relativement vite et il n’y aura aucun problème de remontées capillaires.

Les solutions à mettre en place :

Le ravalement de façade d’un immeuble étant obligatoire tous les 10 ans, le plus simple pour un immeuble dont le dernier ravalement de façade date d’il y a plus de 8 ans est de faire réaliser les travaux de rénovation contre les remontées capillaires par la même occasion. Cela permet de grouper les travaux et de bénéficier d’un prix plus intéressant et d’une meilleure protection du mur contre l’humidité.

Afin de résoudre le problème de manière durable, il est primordial de commencer par :

  • Assainir les murs,
  • Et évacuer toute l’humidité des murs.

Afin d’éviter que le problème ne resurgisse, il est ensuite nécessaire :

  • De colmater les fissures,
  • D’appliquer un traitement approprié pour améliorer l’étanchéité de l’immeuble (joints,bardage, etc.),
  • D’appliquer un traitement hydrofuge sur les façades de l’immeuble.

Lutter contre une mauvaise ventilation dans l’habitat

Autre problème dont les copropriétés ont trop peu conscience : la mauvaise ventilation de l’immeuble. En effet, elle peut, elle aussi, être la cause de problèmes d’humidité visibles en façade. En effet, si les logements n’ont pas la possibilité d’évacuer l’humidité, les murs vont s’en imprégner jusqu’à ce que les dégâts soient visibles en façade.

Ce type d’infiltration de l’humidité est la cause de l’apparition de moisissures en façade.

Les solutions à mettre en place :

Afin de lutter contre une mauvaise ventilation en copropriété, il sera nécessaire de faire réaliser des travaux au niveau des parties communes et des parties privatives de l’immeuble. L’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) est alors à envisager.

Réglementation pour information en copropriété

Afin de prendre en compte le budget global de tels travaux, il est également nécessaire de prendre en considération les frais d’entretien d’une VMC. En effet, l’article 101 de l’arrêté du 31 janvier 1986 exige qu’une fois par an soit réalisée la vérification des installations de ventilation. Cette disposition obligatoire a été mise en place dans le cadre de la lutte contre les incendies. Cet entretien obligatoire consiste en la tenue d’un registre comprenant :

  • L’ensemble des rapports de vérification du système de VMC,
  • Ainsi que les rapports de l’ensemble des interventions effectuées sur la VMC de l’immeuble (entretien, opérations de maintenance, etc.).

Lutter contre les eaux de ruissellement

L’eau de ruissellement peut faire référence à deux problèmes. Le premier correspond aux eaux pluviales mal évacuées par la toiture et le réseau de gouttières. Une gouttière endommagée provoque des infiltrations d’eau à l’intérieur des murs. L’eau ruisselle en effet sur la façade et ne s’écoule plus normalement par les gouttières.

Le deuxième problème fait référence aux inondations. L’eau qui s’accumule alors au sol s’infiltre dans les murs qui sont au contact de grandes quantités d’eau pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. L’eau stagnante est alors absorbée par les murs qui auront par la suite d’énormes difficultés à la rejeter.

Les solutions à mettre en place :

L’assainissement des murs et l’évacuation de toute l’humidité est primordiale pour lutter contre les eaux de ruissellement. Afin de protéger le mur durablement et éviter que cette quantité importante d’humidité ne l’endommage à nouveau par le futur, il est important de colmater les fissures, de renforcer la structure de l’immeuble en fonction du niveau des dégâts et d’appliquer un nouveau traitement hydrofuge sur l’ensemble des murs.

Quelle est la différence entre un défaut ou un désordre en façade lors d’un ravalement ?

Les raisons d’une rénovation de façade peuvent être multiples. Néanmoins, les plus fréquentes relèvent de dégradations techniques ou esthétiques du revêtement ou du support. Ces dégradations peuvent être liées à la pollution, à l’usure, à l’affaissement du bâti, aux micro-organismes ou encore à des réactions chimiques des matériaux.

Il est essentiel de distinguer les défauts, qui sont d’ordre esthétique et qui impactent le revêtement, des désordres qui relèvent quant à eux d’une dégradation technique du support.

Les défauts

Il existe 6 grandes catégories de défauts de façade :

L’encrassement chimique

L’encrassement chimique est un défaut esthétique d’origine urbaine ou industrielle. Il se présente sous la forme de salissures sombres qui ternissent la façade, souvent de la suie, de la poussière ou du noir de carbone.

L’encrassement biologique

Par opposition, l’encrassement biologique provient d’une origine naturelle. Il s’agit généralement d’algues, de cryptogames, de mousses ou de lichens. Il se présente également sous la forme de tâches, souvent de couleur verte ou marron.

Le changement de teinte

Il est possible de constater un changement de teinte du revêtement, notamment sur les parties exposées au rayonnement solaire. Ce dernier peut être à l’origine d’une réaction physico-chimique du revêtement.

Le farinage

Le farinage est un défaut esthétique identifiable à l’œil nu comme au toucher grâce à son poudrage marqué. Cette réaction témoigne d’une altération de la surface.

Les spectres de joints

Il est possible d’identifier les spectres de joints, entre des éléments de maçonnerie ou bien lors d’une ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur). Un marquage quadrillé révèle ainsi les blocs de bétons, les pierres ou bien encore les plaques d’isolants.

Le faïençage

Le faïençage se traduit par un aspect craquelé du revêtement. Il s’agit souvent d’un défaut de mise en œuvre, qui reste sans influence mécanique sur le support.

Les désordres

De la même manière, il existe 6 grandes catégories de désordres de façade :

Les microfissures et les fissures

Les fissures se présentent sous la forme d’une discontinuité sur la surface de la façade. On distingue les microfissures des fissures par leur épaisseur : une microfissure est inférieure à 0,2 mm de large, tandis qu’une fissure est comprise entre 0,2 et 2 mm de large. On distingue les fissures d’origine structurelle (qui sont souvent rectilignes et correspondent aux acrotères, aux planchers ou encore aux angles des ouvertures) des fissures à tracé anarchique.

Les lézardes

De la même manière, les lézardes sont des fêlures d’une largeur supérieure à 2 mm.

Les éclats de maçonnerie

Des éclats peuvent apparaître dans la maçonnerie, notamment sur les bétons et dans la pierre. Ils sont souvent liés au gel ou à la corrosion, ou peuvent être dus à une mauvaise mise en œuvre.

Les sels efflorescents

Les efflorescences se présentent sous la forme de tâches blanchâtres liées à la cristallisation de sel suite à l’évaporation de l’eau, notamment lors d’une phase de séchage après humidification. Elles témoignent de remontées capillaires, de fuites ou bien encore d’un défaut d’étanchéité.

Le cloquage ou les décollements

Le cloquage se manifeste par des soulèvements et des boursouflures du revêtement, liés à l’humidité. Il est également possible de constater des décollements du revêtement qui peuvent avoir de multiples origines.

La porosité de la paroi

La porosité de la paroi peut s’accroitre au fil du temps, ce qui peut révéler la présence d’humidité sur la surface.

Ces défauts et désordres de façade sont à prendre en compte dans le choix de la solution qui sera appliquée lors du ravalement. Le diagnostic de l’état du support est donc un élément déterminant dans la réussite du chantier. Il doit être mené avec sérieux et précision, de préférence par un expert.

1 Nuançage

Altération ou modification de teinte due à une forte exposition aux UV d’une peinture claire ou de mauvaise qualité.

2 Farinage

Substance blanchâtre et poudreuse apparaissant sur une peinture soit trop pigmentée, soit de mauvaise qualité, soit non prévue pour l’extérieur.

3 Décollement

Le revêtement se décolle, gondole, cloque ou sonne creux du fait d’un mauvais accrochage lors de l’application (support trop sec, liant mal dosé).

4 Faïençage

Microfissures de moins de 0,2 mm de largeur formant une toile d’araignée et causées par un excès de talochage ou un séchage trop rapide lors de l’application de l’enduit ou du revêtement.

5 Fissures obliques

En angle de mur, elles sont dues à une instabilité du terrain ou de l’assise de la construction entraînant des mouvements de structure. Dans l’angle des baies, elles proviennent d’un défaut de chaînage vertical.

6 Spectre de maçonnerie

Les ombres de la maçonnerie apparaissent à travers la peinture de finition, souvent en raison de l’inadéquation du type de peinture appliqué avec la nature du support.

7 Petites fissures

Elles sont généralement dues à des éléments de maçonnerie de nature hétérogène ayant un comportement hygrothermique différent.

8 Fissures verticales

Situées aux angles de la construction, elles trahissent un défaut de chaînage vertical.

9 Microfissures

Au niveau des joints de maçonnerie, elles résultent de l’utilisation de blocs mal stabilisés ou d’un mauvais montage (joints trop larges, mauvais dosage, séchage trop rapide).

10 Fissures horizontales

Situées au droit du plancher de l’étage ou légèrement au-dessus, elles sont dues à une déformation ou une rotation du plancher sur le chaînage horizontal périphérique.

11 Éclatement des angles

Une protection insuffisante est à l’origine de l’apparition des armatures que l’humidité corrode (carbonatation du béton).