Désordres des constructions ossatures bois

Désordres structurels des constructions et extensions des maisons à ossatures en bois.

Expertise & Assistance en auto construction.

Immeubles  construction bois de grande hauteur de logements collectifs, Maisons individuelles & chalets à ossature bois…

Nos expertises s’adressent aux particuliers, entreprises, maîtres d’œuvre, notaires, avocats spécialisés ou non en droit de la construction, syndics de copropriété, agences immobilières, collectivités et associations etc. Nous intervenons en assistance à réception pour la construction de maisons individuelles (CMI), appartements (VEFA) mais aussi pour les constructions anciennes, rénovations, maisons à ossature bois, extensions d’habitation.

image-desordres-constructions-ossatures-bois-1
image-desordres-constructions-ossatures-bois-2
image-desordres-constructions-ossatures-bois-3

De nombreux particuliers font appel à des constructeurs de maisons ossature bois pour profiter d’un style moderne, écologique et économique.

Les constructions de maisons ossature bois sont très répandues en France. Elles apportent un style unique aux habitations. Cette technique consiste à construire la maison sur la base d’une structure composée de membrures de bois. Les murs créés en usine sont ensuite directement assemblés à la structure. La construction d’une maison ossature bois est donc particulièrement rapide et économique.

Le cabinet J.D.T.G, et le bureau d’études dispose d’une expertise et d’un savoir-faire leurs permettant de jouer un rôle spécifique pour accompagner tous les projets des entrepreneurs du BTP dans le cadre de projet de toute construction bois ou de tout autre mode constructif. Nous les accompagnons dans une démarche de prévention des risques, d’audit et d’expertise.

Quelle que soit la technique retenue pour la construction d’une maison à ossature bois, la plupart des désordres proviennent d’une humidité excessive.

  • Risque principal : l’humidité

Ils se traduisent par l’attaque d’organismes (champignons,…), des variations dimensionnelles, voire un affaiblissement des performances mécaniques.

S’il n’est pas possible d’affirmer qu’un point particulier concentrerait la majorité des pathologies des maisons habitées, il ne fait par contre aucun doute que les problèmes liés à l’humidité sont dans le trio de tête des causes des désordres. Ceux-ci peuvent engendrer des atteintes au bâti lui-même, d’abord au plan visuel (auréoles, moisissures …), mais aussi olfactif, puis, petit à petit, atteintes possibles à la pérennité de l’ouvrage.

Même si ces faits sont moins visibles et si les liens de cause à effet sont plus difficiles à mettre en évidence, l’excès d’humidité et le développement de moisissures associé sont aussi causes de nombreuses pathologies au plan sanitaire et, par voie de conséquence, atteintes à la santé des occupants.

Dans ce domaine, le plus important des risques est lié aux spores des moisissures, spores qui sont très allergisantes. Il en résulte des maladies des voies aériennes : rhinites, laryngites, asthme …

Un effet encore moins connu concerne le ressenti de confort. Notre corps échange des calories avec l’air ambiant et le principal vecteur de cet échange est l’eau sous forme de vapeur contenue dans l’air. Au-delà d’une humidité relative de 60%, nous commençons à éprouver de l’inconfort.

Cet inconfort sera contré par une augmentation de la température, ce qui aura pour effet de faire baisser l’humidité relative et augmenter les dépenses pécuniaires  des occupants tout en contribuant au dérèglement climatique.

Au plan financier : non seulement il faudra viser une température plus élevée mais de plus, à température identique, chauffer de l’air très humide coûte plus cher que chauffer de l’air relativement sec.

Auréoles, traces de moisissures,

La présence d’auréoles doit alerter. Elles sont la conséquence de la condensation d’eau (probablement en excès dans l’air) due à la baisse de température de l’air ambiant au contact d’une paroi trop froide (probablement pas ou mal ou insuffisamment isolée).
Elles se situent généralement aux angles de liaison mur/plafond ou proches des menuiseries.
Elles peuvent avoir été estompées. Toute partie d’un mur ou d’un plafond qui, proche d’un angle, aura un aspect plus sombre doit alerter.

Le Renouvellement d’air,

Même si  la maison, objet des désirs, a été occupée et habitée sans cet accessoire pendant des années, en cas d’acquisition même si le vendeur affirme qu’il n’y en a pas besoin, nos modes de vie ont considérablement changé et les émissions de vapeur d’eau dans la maison seront probablement beaucoup plus importantes dans le futur que ce qu’elles ont pu être dans le passé. Le moyen le plus sûr de les gérer est le renouvellement d’air. Nos changements de style de vie engendrent la nécessité sérieuse de renouveler l’air.

Le caractère nécessaire et obligatoire du renouvellement de l’air à l’intérieur de l’habitation – et surtout ses conséquences structurelles en cas d’absence – est indiscutable, aussi bien en maison bois neuve (qui permet de maîtriser complètement le niveau d’étanchéité à l’air de l’enveloppe) qu’en rénovation (si il y a agrandissement, changement de menuiseries ou autres, il faut redimensionner le système de ventilation existant). Et ce, même si vous pensez que vous ouvrez suffisamment vos fenêtres un petit peu chaque jour.

En neuf ou en rénovation, il faut passer par un dimensionnement aéraulique (puissance, conduits, sorties), mais aussi acoustique. Et surtout: attention à la maintenance, entretient et visites !

Les effets potentiels sur la santé des polluants de l’air intérieur sont décrits ci dessous:

  • NO2(dioxyde d’azote): Aggravation des crises chez les asthmatiques, augmentation du risque d’infections pulmonaires.
  • SO2(dioxyde de souffre): Aggravation des crises chez les asthmatiques, réduction de la capacité respiratoire et inflammation des bronches. Sensation de malaise, anxiété
  • COV(Composés Organiques Volatiles, dont formaldéhyde et benzène): Troubles respiratoires, irritation des yeux, du nez, de la gorge, réactions allergiques.  Suspicion de toxicité pour la reproduction, suspicion de caractère cancérogène. Formaldéhyde et benzène : cancérogènes avérés pour l’homme.
  • CO(Oxyde de Carbone): Troubles respiratoires, maux de tête, vertiges, troubles digestifs, asphyxie & possibilité d’atteindre la dose mortelle sans aucune odeur !!!
  • Particules fines, ultrafines (dont amiante, pollens, fumée de tabac): Accroissement de la sensibilité aux allergènes, allergies, effet dépendant des polluants qu’elles transportent. Aggravation des maladies respiratoires et cardio‐ vasculaires, fibroses des poumons et de la plèvre, cancérogenèse (Cancer du poumon)
  • Fibres: Irritations de la peau, des yeux, de la gorge, du nez, allergies cutanées et respiratoires.
  • Légionellose: Maladie infectieuse respiratoire.
  • Moisissures: Aggravation des crises d’asthme, des rhinites, trachéites, bronchites… Allergènes acariens Rhinites, conjonctivites, aggravation des crises d’asthme.
  • Radon: Deuxième cause de mortalité par cancer du poumon

Etat de la charpente,

C’est elle qui porte la couverture. Il est donc très important qu’elle soit en bon état et, ainsi, en capacité d’assurer ce rôle.

Par extension, nous y intégrons les différents solivages et poutraisons qui, eux, portent les planchers des différents niveaux (cas de planchers en bois).

Ce qui peut affecter cette capacité est d’origine, soit une attaque d’insectes xylophages, soit des infiltrations d’eau qui auront permis aux moisissures de faire leur œuvre et provoquer le pourrissement de tout ou partie des éléments bois porteurs.

Les attaques d’insectes sont généralement limitées à l’aubier. Si l’attaque est plus profonde, il y a probablement des raisons de défaut de gestion de l’humidité des bois.

  • L’aubier, est la partie de l’arbre juste sous l’écorce, Situé entre l’écorce et le bois de cœur du tronc et des branches, c’est le bois le plus jeune, riche en eau, tendre et de teinte claire. L’eau et les sels minéraux absorbés par les racines passent à travers les petits vaisseaux de l’aubier pour monter vers les feuilles.
    Partie du bois ou circule la sève spécifiquement sensible aux attaques parasitaires. 
  • Il est le plus souvent plus sensible aux attaques desinsectes xylophages, car il est plus riche en protéines.
  • L´aubier se fissure facilement et ne peut par conséquent pas être utilisé pour des éléments d´une structure porteuse.

Fissures

Il s’agit le plus souvent de micro- fissures qui, bien que visuellement désagréables, ne prêtent pas à conséquence. Celles-ci sont généralement étroites et limitées en longueur et profondeur. Si elles vont d’une ouverture à une autre ou si des éléments de l’ouvrage tels que des ouvertures semblent ne plus s’aligner correctement, alors il y a de fortes chances que ce ne soient plus des micro- fissures.

Il se peut que ces fissures et/ou défauts d’alignement soient dus à un tassement irrégulier du sol, au séchage du sol porteur, particulièrement les sols argileux. Cette pathologie devient de plus en plus courante. La cause en est les sécheresses à répétition, de plus en plus longues.

Le bois dans la construction

L’emploi du bois dans la construction nécessite de se préoccuper de sa durabilité aux agents extérieurs mais également au risque incendie.

  • Des désordres, inhérents aux spécificités de la construction à ossature bois, peuvent survenir, notamment structurels,
  • Des défauts de conception, particulièrement au niveau des contreventements, entraînent des problématiques de stabilité mécanique,
  • Le diagnostic des désordres dont le principal danger est L’humidité.

               Elle peut avoir pour origine :

  • Un stockage non protégé des pièces sur le chantier,
  • Des remontées capillaires,
  • Le contact du bois avec le sol,
  • Des infiltrations dues à la fissuration d’enduits de type RPE [joints défectueux entre plaques support d’enduit),
  • Des erreurs au niveau des détails de conception,
  • La proximité de locaux humides,
  • Des phénomènes de condensation ;
  • Un entretien périodique insuffisant.

A la présence de champignons lignivores (phénomène de pourriture), dont la prolifération est associée à l’humidité, peut s’ajouter une attaque du bois par des insectes xylophages s’il n’a pas été correctement prétraité (classe de risque biologique III).

D’autres désordres peuvent survenir :

a) L’attaque par des ILX (insectes à larves xylophages) et des termites,
b) L’inconfort de la construction bois, par suite d’un défaut d’étanchéité à l’air,
c) Une stabilité de l’ouvrage mise en cause, en raison de défauts de reports de descentes des  charges ou de contreventements,
d) Une sécurité incendie négligée, ce qui constitue une impropriété à destination.
e) Pour une maison à structure bois, l’absence d’inertie thermique peut présenter quelques avantages (en hiver où le moindre rayon de soleil va apporter des apports caloriques), mais également des inconvénients. Par exemple, en été, en laissant les volets ouverts, si la chaleur pénètre la maison peut donner l’impression qu’elle n’est pas isolée. L’inertie de ces constructions peut être augmentée en prenant un certain nombre de précautions, au niveau du sol en posant du carrelage, ainsi que par la disposition à l’intérieur d’autres masses thermiques, telles que murs de refend, cheminée massive en pierre, etc.
f) Obligation de traiter les bois. Il n’est pas possible aujourd’hui de réaliser des constructions en bois sans traitement. La présence de termites dans certaines régions impose un certain nombre de précautions aujourd’hui indispensables. Ces traitements chimiques, par injection de produits en autoclave sous pression, sont toxiques malgré toutes les techniques existantes pour réduire cette toxicité.

Les défauts de la structure

Sur un plan purement structurel, les pathologies actuellement les plus significatives concernent des défauts de contreventements qui contribuent à la stabilité de l’ouvrage.

La présence de grandes baies limite les surfaces des voiles structuraux et donc leur efficacité mais peut également générer des faiblesses plus localisées au niveau des linteaux.

Ces linteaux supportent les planchers et charpentes et doivent diffuser les efforts de contreventement.  Ils sont donc particulièrement sollicités.

Un manque de soin dans leur dimensionnement et leur mise en œuvre entraîne des désordres structuraux visibles (fissures) à plus ou moins long terme.

  • Les sous-dimensionnements et les défauts de reports de descentes de charges.
  • Défaut de dimensionnement des linteaux des ouvertures.
  • Une mauvaise conception des contreventements (panneaux et pièces supplémentaires à prévoir).

D’une manière générale, tous les détails de conception de l’ouvrage doivent être prévus pour que l’eau soit rejetée vers l’extérieur (pour les éléments constitutifs de l’enveloppe) ou ne puisse pénétrer à l’intérieur des panneaux ou des pièces de bois. Il en va de la pérennité de l’ouvrage.

Prévoir la conception de l’ouvrage

Dans ses détails, pour que l’eau soit rejetée vers l’extérieur (pour les éléments constitutifs de l’enveloppe) ou ne puisse pas pénétrer à l’intérieur des panneaux ou des pièces de bois. Il en va de la pérennité de l’ouvrage:

 Déviation de toiture, rejets d’eau, pare-vapeur,
 Évacuation : pré cadres de menuiseries, drainages des assemblages, pare-pluie,
 Séchage : ventilation de toutes les faces des pièces de bois.

Les pièces en contact direct avec le milieu extérieur doivent être conçues en conséquence (protéger le balcon par un avant-toit de dimension suffisante limitera considérablement les risques de dégradations) et faire l’objet d’un entretien régulier (tous les 5 ans pour une lasure, tous les 6 – 7 ans pour une peinture).

  • Le voile externe du panneau ne suffit pas à assurer l’étanchéité du complexe. Il est impératif qu’un film pare-pluie (avec lame d’air) soit mis en place avant l’exécution du parement extérieur.
  • Il faut aussi éviter tout risque de condensation à l’intérieur des panneaux (pare-vapeur indispensable).
  • Pour éviter les remontées capillaires, outre la mise en œuvre d’une barrière étanche entre le soubassement maçonné et le bois (chape bitume, feutre bituminé, film polyéthylène) une garde minimum de 20 cm devra être ménagée entre la base de l’enveloppe et le terrain.
  • Les revêtements de sols des locaux humides doivent être réalisés en conformité avec le DTU 51-3 – NF P 63-203 (planchers bois et panneaux dérivés du bois). Dans le cas d’un carrelage collé directement sur des panneaux en bois reconstitué, un Avis Technique sera indispensable. Les liaisons entre panneaux, entre panneaux et ossature ou entre menuiseries extérieures et panneaux nécessitent la mise en œuvre de joints adaptés (type compri bande + joint silicone).
  • Au niveau de la conception et de l’exécution de la structure, les éléments devront faire l’objet d’une vérification au même titre que toute autre structure réticulée (cf. DTU 31-1 chap II et 31-2 chap IV). Les désordres proviennent habituellement d’une mauvaise appréciation des sollicitations (risques de sous-dimensionnement) ou d’une insuffisance des contreventements.
  • L’utilisation de ce matériau implique donc que toutes les précautions vis-à-vis des risques d’altération soient prises. Ceci concerne aussi bien la conception que l’exécution ou l’entretien.

Les Xylophages

 Désigne un insecte ou un champignon pouvant s’attaquer au bois. Champignon lignivore Qualifie un champignon qui se nourrit de substances ligneuses, c’est à dire à base de bois.

Remontée capillaire

Phénomène de montée des eaux dans les capillaires des matériaux et des murs dont la base est situé en milieu humide (exactement comme dans une éponge sèche que l’on pose sur une mince flaque d’eau). En pratique, l’ascension capillaire dans un mur peut atteindre 1,50 mètre de haut, mais rarement plus.

Le remède est la mise en place ou la reconstitution d’une coupure de capillarité au pied du mur. Le terme capillaire désigne un canal tubulaire de très petit diamètre (environ celui d’un cheveu, d’où son nom) qui permet à l’air ou à l’eau de circuler à travers les matériaux, sous l’effet des forces de capillarité. Les capillaires peuvent former des réseaux très ramifiés ; le plus souvent, ils relient entre elles les petites cavités internes qui donnent à un matériau son caractère plus ou moins poreux et absorbant.

R.P.E. (revêtements plastiques épais)

Enduits à base de liants organiques de synthèse (résines en dispersion aqueuse) fournis en pâte prête à l’emploi, en seaux ou en bidons. L’appellation RPE ne concerne que les enduits dont la consommation, au moins égale à 1,5 kg par m², permet de considérer qu’ils apportent aux parois un complément d’imperméabilisation.

Ces enduits se présentent sous trois (3) formes principales :

  • Les enduits granités, composés d’un liant d’aspect laiteux qui devient transparent au séchage, et de granulats de marbre calibrés ; ces enduits sont appliqués à la lisseuse, sur une épaisseur finie de 4 à 6 mm ; certaines formules, à granulat plus fin, sont appliquées par projection avec un équipement pneumatique,
  • Les enduits ribbés, pigmentés, appliqués à la lisseuse sur 2 à 2,5 mm d’épaisseur, puis striés (ribbés) en faisant rouler sous la lisseuse les plus gros granulats.

 C’est un enduit de parement sur lequel on passe une taloche souple, selon des lignes parallèles ou avec des mouvements circulaires,

  • Les enduits tramés, ou roulés, pâtes pigmentées appliquées au rouleau ou à la lisseuse sur environ 2 mm, puis structurées en relief par le passage d’un rouleau formant des reliefs à crêtes plus ou moins prononcées

La Condensation

Retour de la vapeur d’eau à l’état liquide, chaque fois que le taux d’humidité de l’air atteint une valeur qui est fonction de la température. Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau, et inversement ; lorsque la température baisse et atteint une valeur dite point de rosée, par exemple au contact d’une paroi froide, la vapeur qui se trouve soudain en excès dans l’air se condense en eau. Cette condensation est particulièrement visible quand elle se forme sur les parois froides de pièces humides et chaudes (vitres et murs de salles d’eau, buanderies, cuisines) ; mais elle peut aussi se former dans l’épaisseur des parois, par cheminement de la vapeur vers des zones froides, causant désordres et dégradations si les parois sont mal ventilées ou mal isolées.

Le Pare-pluie

Membrane imperméable (feutre asphalté, papier armé bitumé, polyéthylène micro-perforé) disposée sous un matériau de couverture ou sous un bardage pour conforter son étanchéité aux intempéries; elle ne doit pas faire obstacle à la vapeur d’eau. Dans le cas des maisons à ossature bois, la mise en place d’un pare-pluie en lés horizontaux à recouvrement peut faire partie de la constitution de la peau externe des façades, sous leur parement.

Barrière étanche (ou coupure de capillarité)

Interposition, dans toute l’épaisseur d’un mur d’un matériau étanche qui fait écran aux remontées d’humidité par capillarité. Pour être efficace, une coupure de capillarité à la base des murs doit être au-dessus du niveau des terres du remblai extérieur ou du vide sanitaire, mais au-dessous du chaînage du plancher. Elle est constituée soit d’une feuille de bitume armé, soit d’une couche de mortier de ciment fortement dosé (500 kg/m³) additionné d’un adjuvant hydrofuge; dans les murs anciens, des coupures peuvent aussi être faites par injection de résines étanches.

Contreventement

Ensemble de liens ou contrevents qui s’opposent à la déformation latérale d’une charpente ou d’une ossature quelconque, en particulier sous l’effet du vent. Plus généralement, ouvrage de consolidation par triangulation à l’aide de pièces obliques, visant à empêcher toute déformation par poussée horizontale.

Classe de risque biologique selon code du travail puis pour le bois

Conformément aux dispositions de l’article R. 4421-3 du Code du travail, les agents biologiques sont classés en quatre groupes (1, 2, 3, 4), en fonction de la gravité croissante du risque d’infection qu’ils représentent pour l’homme. Les agents des groupes 2, 3 et 4 sont considérés comme pathogènes.

5 classes qui ont été définies au niveau européen :

Classe 1:
Bois sec dont l’humidité est toujours inférieure à 20% (menuiseries intérieures, parquets, escaliers, portes…),

Classe 2:
Bois sec dont l’humidité peut occasionnellement dépasser 20% (charpentes et ossatures correctement ventilés en service…),

Classe 3:
Bois dont l’humidité peut fréquemment dépasser les 20% (éléments structurels ou menuiseries extérieures verticales soumises à la pluie (par exemple, le bardage et les fenêtres…),

Classe 4:
Bois à une humidité toujours supérieure à 20% (bois horizontaux en extérieure, c’est-à- dire les balcons et les terrasses, mais aussi tous les bois en contact avec le sol ou une source d’humidité prolongée ou permanente,

Classe 5:
Bois en contact permanent avec l’eau, on retrouve les piliers, pontons où le bois est immergé.

En fonction des risques encourus, on pourra choisir une essence naturellement durable ou une essence non résistante traitée avec un procédé de préservation approprié. Il est important alors de vérifier que l’aubier (couche périphérique du tronc) et le duramen (partie centrale de l’arbre) soient imprégnables.

Durabilité naturelle :

Voici les essences de bois les plus courantes que l’on peut utiliser sans traitement selon les différentes classes de risques.

image-desordres-constructions-ossatures-bois-7

Classes d’emploi des bois

image-desordres-constructions-ossatures-bois-8

Mise en œuvre du pare-pluie bois par essence DTU 31.2 – 10.1.4 mise en œuvre du pare-pluie S’il est nécessaire ou s’il est prescrit par les documents du marché, le pare-pluie doit être conforme aux spécifications du paragraphe 2.4.3 et être posé avec recouvrement de :

  • 0,05 m aux joints horizontaux
  • 0,10 m aux joints verticaux (Commentaire Le pare-pluie est destiné à protéger le mur) :
  • soit de façon temporaire pendant l’édification du bâtiment : il peut, dans ce cas, rester en place lors de la mise en œuvre du revêtement extérieur,
  • soit de façon définitive. Sa nature doit, dans ce cas, être conforme aux spécifications du paragraphe 2.4.3 et sa mise en œuvre à celle du paragraphe 10.1.4.

Il est précisé, dans la suite du texte, pour chaque type de revêtement, la nécessité ou non d’un pare-pluie définitif. En règle générale, le pare-pluie est obligatoire avec les enduits hydrauliques sans lame d’air.

Il peut ne pas être nécessaire pour les revêtements avec lame d’air mis en œuvre sur un mur à cavité fermée par un parement rigide assurant ou non le contreventement réalisé dans l’un des matériaux suivants :

  • Contreplaqué extérieur conforme au paragraphe 2.2.1.1,
  • Panneaux de particules utilisés en milieu humide conformes au paragraphe 2.2.1.1,
  • Panneaux de particules liées au ciment conformes au paragraphe 2.2.3,
  • Panneaux fibragglo conforme
  • Plaques de fibres-ciment,

Il peut néanmoins être nécessaire de reconstituer la continuité de l’étanchéité au droit des joints des plaques.

Le pare-pluie doit être fixé sur la paroi :

  • soit par des pointes ou agrafes conformes aux spécifications des paragraphes 2.5.1.1 et 2.5.1.2,
  • soit par des tasseaux eux-mêmes fixés dans les montants de l’ossature.

 Les dispositifs de fractionnement du revêtement extérieur (solins métalliques, …) doivent être mis en place avant la pose du pare-pluie.

Le matériau fibragglo doit être continu sur toute partie d’ouvrage concernée par l’application de l’enduit, notamment au niveau des planchers. On doit utiliser pour la fixation des panneaux dans les supports des pointes ou des vis conformes au paragraphe 2.5.1 avec rondelle de répartition

Entretien sans être exhaustif

 Toiture Couverture et étanchéité :

  • Nettoyage et vérification des gouttières, chéneaux, écoulement d’eau, remplacement des éléments de couverture cassés ou manquants, ou des gouttières et chéneaux défectueux.

Façade et pignons

  • Revêtement extérieur : contrôle des fixations et des joints, contrôle des orifices de lame d’air.
  • Menuiseries extérieures : lubrification des pièces soumises à frottement et mise en jeu, débouchage des trous d’évacuation des jets d’eau, grilles d’aérations, nettoyage, contrôle d’efficacité.
  • Conduits et descentes (EP et EV) : vérification.
  • Finitions sur bois à l’extérieur : Contrôle et réfection éventuelle des peintures tous les 3 à 5 ans, contrôle et renouvellement des lasures tous les 2 à 3 ans.

 Parties communes intérieures

  • Circulation : contrôle de l’étanchéité des revêtements de sol lavables.
  • Gaines, conduits et tuyauteries diverses : contrôle d’efficacité.

 Parties privatives intérieures

  • Revêtements de sol lavables et locaux humides par destination : vérification de l’étanchéité des revêtements de sol et murs.
  • Robinetterie et tuyauterie : contrôle de l’étanchéité.
  • Ventilation mécanique contrôlée : vérification du bon fonctionnement.

Les défauts de structure

  • L’absence de prise en compte des tassements des constructions en bois massifs autour : des menuiseries extérieures, éléments verticaux, charpente, cheminées…
    • Les sous-dimensionnements et les défauts de reports de descentes de charges et des contreventements (panneaux et pièces supplémentaires à prévoir).

Sécurité incendie

Non, une maison bois ne brûle pas plus facilement qu’une autre. En matière de sécurité incendie, la réglementation française est la même pour toutes les constructions (bois, béton, brique…)

Le non-respect du degré coupe-feu (épaisseur) et/ou le défaut de continuité de la protection, le plus souvent assuré par le parement intérieur.

La loi impose en outre une tenue au feu de 15 minutes minimum avant effondrement de toutes les habitations individuelles, quel que soit leur principe constructif.

Comparé aux autres matériaux, le bois résiste particulièrement bien au feu. En cas d’incendie, le bois

transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton, et 250 fois moins vite que l’acier, il n’explose pas mais brûle en se consumant lentement, et conserve plus longtemps que les autres matériaux ses capacités mécaniques et de portance. Enfin, Les assureurs n’exigent aucune surprime pour assurer une construction bois contre l’incendie.

Les produits

La non-conformité des produits aux normes françaises et européennes en vigueur : isolants, assembleurs, panneaux, pare-vapeur, etc.

Les mises en œuvre

La construction bois est 6 à 8 fois plus légère que la construction traditionnelle en maçonnerie.

C’est un de ses avantages.

Mais attention : la construction bois, en tant que telle est légère, mais :

Le bâtiment pèse tout de même plusieurs tonnes,

Il faut rajouter les charges d’exploitation (occupation, meubles, charge de neige…).

image-desordres-constructions-ossatures-bois-9
image-desordres-constructions-ossatures-bois-10
image-desordres-constructions-ossatures-bois-11
image-desordres-constructions-ossatures-bois-12
image-desordres-constructions-ossatures-bois-13
image-desordres-constructions-ossatures-bois-17

Les désordres (Quelque illustration)

Le bois est un matériau ligneux qui est très sensible à l’humidité. Lorsqu’il reste humide pendant de longues périodes, le bois gonfle et déforme les structures, charpentes, solives, poutres et parquets, ce qui dégrade rapidement une construction. La stagnation d’humidité dans le bois est aussi un facteur d’inconfort pour les occupants et de risques élevés pour le bâtiment.

Moisissures génératrices d’allergies, froid produit par évaporation mais aussi prolifération de termites et de mérules sont des conséquences de boiseries humides.

Le cabinet d’expertise J.D.T.G

Le cabinet d’expertise J.D.T.G est un cabinet  d’expert bois indépendant, sans aucune subrogation auprès des compagnies d’assurances.

L’expert du cabinet J.D.TG possède une connaissance dans le domaine de la construction en process général et en ossature bois, menuiserie bois et dérivées, pathologies des bois et état parasitaire et dans le patrimoine ancien.

Le cabinet J.D.T.G  est à votre disposition pour vous apporter son expertise.

Expertise & Assistance en auto construction.  Pour vos Immeubles, Maisons & chalets à ossature bois.

L’expert possède une expérience du terrain de plus de 35 années dans le secteur de la construction, de la rénovation et l’agrandissement de bien immobilier, celui des énergies nouvelles et de la sécurité électronique. Il a été formé par un organisme leader de formation reconnu sur le déroulement et les procédures en expertises. Cette formation comprend des modules en droit de la construction, juridique et judiciaire.

Un entretien téléphonique ou par visio -conférence avec le client sera nécessaire avant toute proposition. Nos missions feront l’objet d’un chiffrage au préalable et d’une validation par contrat de mission avant  toute intervention. L’expertise express peut  être envisagée dans certains cas de désordres.

Afin de vous apporter une expertise globale, notre cabinet s’est entouré de son bureau d’études  interne au Groupe J.D.T.G en ingénierie technique et scientifique des structures constructives (bois, béton, métallique ou mixte), BET béton, étude acoustique collaborant avec d’autres bureaux d’études,  dans des domaines de compétences connexes mais hors champ de compétences directs, pour les études de sol,

Le Groupe J.D.T.G intervient également en qualité d’assistance à maîtrise d’ouvrage, (le client) et en qualité de maître d’œuvre.  En dehors de ses compétences métiers en juridique, nous collaborons encore avec des cabinets d’avocats spécialisés en droit de la construction et de l’immobilier, ou en apport de diagnostics, d’avis techniques pour des avocats généralistes. Nous rappelons à nos clients et lecteurs que nous ne sommes pas avocats. Nous ne réalisons aucun acte de justice pouvant être reconnu devant les tribunaux assignation, etc.

Notre cabinet interviendra en expertise et process de négociation amiable avant toute assignation en justice par un avocat.

Une bonne expertise amiable vaut mieux qu’une procédure judiciaire onéreuse et surtout longue, voir très longue 1 à 3 ans,   …

Nos expertises sont réalisées suivant la norme X 50-110 – Qualité expertises.