Expertise ouvrages d’art

Les domaines d’expertises du cabinet J.D.T.G  dans les ouvrages d’art. (O.A)

Le cabinet J.D.T.G s’appuie sur des équipes d’ingénieurs  T.P – Génie civil, et d’experts passionnés par leur métier et soucieux d’être au service de leurs clients.

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Ponts, ponts canal, passerelles piétons, tunnels, barrages, quais, ouvrages modulaires etc. Les ouvrages d’art, quelle que soit leur fonction d’usage, nécessitent d’être régulièrement inspectés pour bénéficier d’un entretien adapté. En cas de projet de réhabilitation ou de modification, un diagnostic devra venir compléter l’inspection.

Le cabinet intervient principalement sur des ouvrages dits « courants » et parfois sur des ouvrages exceptionnels.

Les ouvrages courants sont des ponts de taille relativement modeste et de technicité usuelle qui remplissent principalement des objectifs fonctionnels. D’ouvrage purement utilitaire, le pont devient de plus en plus ouvrage d’art et œuvre d’architecture marquant l’environnement et le paysage.

Nos missions

Le cabinet J.D.T.G,  intervient sur tout type et nature d’ouvrages : béton armé, précontraint, acier, mixte, structures en bois ou composites ; ponts à poutres, ponts caisson, ponts en arc, ponts à précontrainte extradossée, ponts haubanés ou suspendus, ponts mobiles. Travaux ferroviaires.

Ses missions portent sur :

  • Les expertises d’ouvrages existants,
  • Les réparations et l’entretien dans certaines mesures,

Maillons essentiels des réseaux d’infrastructures, les ouvrages d’art se révèlent d’une grande diversité de formes et de structures. Ponts, viaducs, tunnels, murs de soutènement, buses, digues, barrages, quais… Bien que très différents les uns des autres, tous ces ouvrages ont un point commun : ils vieillissent. Une usure due à plusieurs facteurs comme la corrosivité de l’environnement (conditions climatiques, sites côtiers, sites chimiques, périodes de sécheresse, de gel, etc.), les conditions d’exploitations (modifications de charges, vibrations) ou encore certaines situations accidentelles comme un feu, un séisme, un carambolage endommageant la structure de l’ouvrage, etc.

Des inspections régulières pour garantir la durabilité de l’ouvrage

Pour optimiser leur durabilité, ces structures complexes nécessitent  un suivi régulier.

Mandatés nos  spécialistes effectuer une inspection complète de toutes les parties de l’ouvrage. Au cours de celle-ci, ils réalisent un relevé exhaustif des défauts et autres dégâts constatés puis rédigent un rapport de visite, illustré et commenté.

Le diagnostic, préalable indispensable 

Son but : comprendre, le cas échéant, l’origine des défauts et autres dégâts observés pour adresser à l’exploitant une liste de mesures à prendre en termes d’entretien, de réparation et/ou de surveillance.

Le diagnostic, s’il permet d’optimiser la pérennité d’un ouvrage d’art, est également le préalable indispensable à tout projet de réhabilitation ou de modification.

  • L’Exemple de l’exploitant d’un pont jusqu’alors réservé aux piétons souhaite lui donner un nouvel usage, l’ouvrir à la circulation automobile.

Une équipe de spécialistes est alors chargée de faire un diagnostic pour s’assurer de la faisabilité du projet.  Vérifier si l’ouvrage est en mesure de tolérer une augmentation de sa charge d’exploitation. Pour ce faire, ils réalisent des études, des tests et des essais pour évaluer l’état des éléments de structures, en privilégiant des méthodes non-destructives.

Cette partie permettra  de vérifier les capacités portantes de l’ouvrage existant vis-à-vis des nouvelles charges à reprendre.

Forts de ces résultats, ils soumettent à la maîtrise d’ouvrage leurs préconisations de travaux de confortement afin que le projet soit viable.

En outre, la mise en œuvre de ces préconisations permet de valider les conditions requises par les assureurs à la délivrance d’une garantie décennale.

Gestion patrimoniale des ouvrages d’art

Nous possédons une expertise confirmée via notre bureau d’études bâtiment, TP, structure et génie civil interne du groupe. Le groupe propose une approche globale proposant  un interlocuteur unique pour l’ensemble des missions techniques d’expertises propres à chaque site.

Définition du risque

 Le risque peut être défini comme la probabilité d’occurrence d’un événement dont les conséquences peuvent, en fonction de la gravité, occasionner des dommages importants.

Deux notions essentielles :

  • Aléa : événement potentiellement dangereux (phénomène naturel ou accident technologique).
  • Enjeu : personnes, biens, équipement ou environnement susceptible de subir les conséquences d’un événement.

Le risque implique la combinaison d’un aléa et d’un enjeu. Le niveau de conséquence d’un aléa sur un enjeu s’exprime et se mesure en fonction de la vulnérabilité de cet enjeu. Des actions spécifiques peuvent ainsi réduire cette vulnérabilité.

Le risque implique la combinaison d’un aléa et d’un enjeu. Le niveau de conséquence d’un aléa sur un enjeu s’exprime et se mesure en fonction de la vulnérabilité de cet enjeu. Des actions spécifiques peuvent ainsi réduire cette vulnérabilité (ou augmenter sa robustesse)

Quelques illustrations de désordres sur ouvrages d’art.

Les principales pathologies

Pour le béton armé et précontraint :

  • La re-carbonatation de la chaux
  • Les chlorures (sels marins et déverglaçage)
  • La présence des sulfates
  • Les réactions alcali-granulats

Conséquences, la corrosion des aciers d’armatures et l’éclatement du béton.

  • 60% des ponts sont fabriqués en maçonnerie ou en brique,
  • 10% sont en métal
  • 30% sont en béton.

Ces spécificités liées aux matériaux constitutifs de l’ouvrage vont régir l’entretien et notifier les points de vigilance.

  • Les ponts en maçonnerie vont se montrer sensibles aux agressions hydrauliques,
  • Les ponts en métal vont particulièrement subir la corrosion,
  • Les ponts en béton sont généralement touchés de fissuration et de corrosion des armatures.

  La classification des risques en 5 familles

 Inspection : on distingue deux types d’inspection

– L’inspection visuelle rapide: elle a pour but de relever les désordres et les détériorations visibles : rouilles, fissures, éclatements, nids de poules, calcites, etc. Elle est rapide et ne nécessite pas de moyen d’accès.

– L’inspection détaillée: elle donne un avis argumenté sur l’état de l’ouvrage et son évolution probable basée sur le relevé et de l’analyse des dégradations visibles, de l’examen du dossier de l’ouvrage. Le cas échéant, l’avis se basera sur l’analyse des actions de surveillance métrologique, d’auscultations ou de contrôles non destructifs. Il sera ensuite proposé des actions à entreprendre pour garantir la sécurité des usagers et maintenir le niveau de service de l’ouvrage. L’inspecteur doit pouvoir accès et toucher toutes les parties de l’ouvrage. De ce fait, la prestation peut nécessiter  la mise en œuvre de nacelles positives ou négatives afin d’atteindre les zones difficilement accessibles (piles, pylônes et sous le tablier notamment). L’appel à un drone peut s’avérer être un recours judicieux pour des volumes d’inspection importants ainsi que pour l’exploitation à haute valeur ajoutée des données pouvant être menées a posteriori.

Attention, l’inspection ne fait pas office de diagnostic. Elle ne comprend pas d’auscultation approfondie qui mettrait en œuvre des technologies radar ou d’analyse de pathologies des matériaux. L’inspection se cantonne à un état des lieux visuel.

Préconisations, sur la base de l’inspection visuelle, chaque ouvrage sera classé sur l’une des 5 familles précédemment mentionnées. Le rapport donnera des recommandations visant la priorisation des actions à mener sur chacun des ouvrages.

Un diagnostic pour évaluer la santé de l’existant

Les inspections visuelles ont leurs limites. Une inspection visuelle est un bon début mais ce n’est pas tout. Une fois qu’un désordre est identifié, il faut le quantifier. Et pour cela il est nécessaire de réaliser un diagnostic détaillé pour prélever des échantillons, déterminé par des analyses poussées de l’état de dégradation ou les métrés d’acier corrodés à changer. Il faudra, éventuellement, coupler ce diagnostic à des calculs pour déterminer un degré d’urgence plus précis pour la réalisation des travaux.

Dans un souci d’efficacité opérationnelle, mais aussi budgétaire, la logique qui prévaut dans la gestion de ses ouvrages d’art se situe dans la conduite d’une approche préventive plutôt que curative. Attendre l’apparition de désordres manifestes avant de se soucier de leur maintenance est en effet souvent plus onéreux qu’adopter une démarche pro-active et d’anticipation. Il est rappelé qu’un maître d’ouvrage doit procéder au moins à des visites annuelles.

Un peu de technique

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