Humidité en sous-sol des bâtiments
Expertise travaux, Diagnostic & Prescription.

En matière d’humidité, les sous-sols sont les locaux de tous les risques. Pourtant, les conséquences doivent être relativisées selon l’affectation de chacun.
L’eau est une menace constante pour les sous-sols. La gravité et la capillarité jouent contre nous.

L’humidité dans votre sous–sol se ressent dans toute votre maison. Elle rend cette espace pratiquement inutilisable. Conséquences : une cave trop humide peut affaiblir votre système immunitaire et provoquer des allergies. Le matériel que vous y entreposez peut être endommagé ainsi que toute votre cave elle-même.

Les caves et sous-sols sont très souvent des pièces humides, de part leur configuration, totalement ou partiellement enterré dans la terre.

Jouets et peluches qui moisissent, des vêtements qui sentent l’humidité, des livres qui se tachent… Une cave humide peut faire bien des ravages sur vos plus beaux souvenirs. Mais prendre soin de l’air de sa cave est aussi une nécessité pour garder un air sain dans tout son logement.

Nos conseils : Si vous détectez l’un de ceux présents dans la liste ci-dessous, préparez-vous à agir immédiatement contre l’humidité, parce que c’est une pièce moins fréquentée et moins souvent aérée, la cave, votre sous sol est très exposée aux risques liés à une humidité trop élevée :

• Apparition de mauvaises odeurs,
• Présence de condensation
• Présence de champignons sur le bois et les maçonneries ;
• Propagation de l’humidité aux autres pièces de la maison ;
• Apparition d’auréoles,
• Dégradation, décollement, destruction des revêtements muraux et du plafond ;
• Apparition de rouille sur les objets métalliques ;
• Dégradation des objets stockés dans la pièce.
• Dépôt blanchâtre au bas des murs intérieurs (salpêtre),
• Apparition de moisissures sur les murs, les joints ou les tissus,
• Crevasses, déformation du bois,
• Apparition d’une matière blanche ressemblant à du coton

(Il s’agit d’un signe de la présence de mérule, un champignon qui se développe sur le bois humide et dans l’obscurité et qui peut réellement endommager votre logement).

• L’humidité entraîne peu à peu la destruction de vos murs.

Quel taux d’humidité dans un Sous-sol ?

Le taux d’humidité optimal dans votre sous-sol doit être inférieur à 50 % L’humidité relative est un taux, un pourcentage qui vous indique la quantité d’humidité ou d’eau dans l’air, par rapport à la quantité maximale d’air selon une température donnée

Pour la cave ou le sous-sol, avec  15°C, un taux d’humidité entre 70 % et 80 % est satisfaisant.

Les causes de l’humidité dans un sous-sol

L’action capillaire (lorsque vos blocs de béton absorbent l’eau et deviennent comme des éponges) ; Un problème relié aux vapeurs d’eau qui traversent vos murs ; Une infiltration d’air dans votre sous-sol, ce qui laisse entrer autant l’eau que l’air.

Une mauvaise ventilation de la cave

Quand elle est mal ou pas aérée, la cave peut vite devenir une pièce humide. En sous-sol, la ventilation naturelle est parfois compliquée à mettre en œuvre de façon efficace. La première chose à faire est de veiller à bien dégager les soupiraux, grilles d’aérations et fenêtres afin de laisser un maximum d’espace au flux d’air. Les conduits d’aération doivent eux aussi resté parfaitement dégagés (pas de meubles ou d’étagères devant).

La présence d’eau et les infiltrations

L’eau a mille et une façons de s’inviter à la cave : une fuite de canalisation, un défaut d’étanchéité au droit d’une paroi ou d’une menuiserie (joints de menuiseries extérieures), une fissure ou tout simplement un mur poreux qui prend l’eau. La stagnation des eaux de pluie près des murs enterrés peut aussi entraîner une pression hydrostatique importante et donc une hausse du taux d’humidité. Enfin, si la maison est située près d’une nappe phréatique, l’eau peut remonter du sol par capillarité.

Infiltrations

Comment prévenir l’apparition de l’humidité ?

Aérer, n’est pas synonyme de ventiler.

Aérer signifie ouvrir porte et/ou fenêtres afin de créer un courant d’air au sein de la pièce. Or, pour éliminer efficacement l’humidité et les polluants, il faut non seulement disposer d’ouvertures sur l’extérieur suffisantes mais aussi aérer de façon particulièrement régulière.

A la cave, il est rare que ces conditions soient réunies ! Il est donc recommandé d’opter pour la ventilation. Cette circulation de l’air mécanique permet de contrôler le débit d’air de façon performante.

Ponctuelle (VMP) ou d’un aérateur. Pour que l’air circule idéalement dans la pièce et pour mieux éliminer humidité et polluants, l’arrivée d’air se place sur le mur opposé à l’aérateur.

L’humidité du sous-sol dans une maison neuve

Lors de la réception d’un local neuf, aucune trace d’humidité ne doit être tolérée sur la face intérieure d’un sous-sol habitable (pour des raisons évidentes de salubrité et de santé). Dans le DTU, les locaux de service (garage, cave, buanderie, chaufferie, etc.) sont classés par défaut en 2° catégories, c’est-à-dire que « des infiltrations limitées peuvent être acceptées par le maître d’ouvrage ».

Afin d’éviter toute contestation ultérieure, nous vous conseillons  et c’est  indispensable de définir clairement, entre le constructeur et vous (client), la destination des locaux(ou le degré d’humidité acceptable), avant le début des travaux.

Autre conseil,  il faudra le mettre par écrit pour éviter tout omission.

L’humidité des sous-sols dans un bâtiment existant

Pour les bâtiments existants, les choses vont différemment ! Il n’est plus question de recherche de responsabilités (sauf cas prévu au contrat de construction d’une maison récente), mais de remédier au problème. Pour un traitement efficace et pérenne, il est indispensable de trouver l’origine des infiltrations.

Elle peut être de trois (3) natures.

1) La condensation

La condensation est celle de la vapeur provoquée par l’occupation des lieux (respiration, cuisine, buanderies, etc.). Les solutions satisfaisantes consistent à installer une bonne ventilation (VMC) et/ou l’isolation thermique des parois froides.

Tous les jours, vous cuisinez, vous faites la lessive et vous mettez en route le lave-vaisselle. Ces activités quotidiennes sont des exemples d’actions qui génèrent la formation de condensation. Quand il n’y a pas assez de voies par lesquelles la condensation peut s’échapper, elle se met alors à stagner dans votre habitation et finit par créer ce qu’on appelle de l’humidité de condensation.

Pourquoi se méfier de l’humidité de condensation ?

Un taux d’humidité trop élevé au sein de votre maison à plusieurs répercussions négatives.

• Trop d’humidité, c’est mauvais pour la santé! Irritation de la peau, maux de tête, nausées, problèmes respiratoires, irritation des yeux, développement d’allergies et accentuation de la fatigue, voilà les problèmes que vous pouvez rencontrer lorsqu’ il y a un taux d’humidité trop élevé dans votre habitation.
• L’humidité de condensation engendre la formation de moisissures. Outre l’aspect non-esthétique de la chose, certaines de ces moisissures sécrètent des substances extrêmement toxiques : les mycotoxines.
• L’humidité de condensation endommage le plâtre, le papier peint, la peinture et la boiserie de votre maison.
• Les moisissures et les tâches d’humidité qui résultent de l’humidité de condensation créent de mauvaises odeurs au sein de votre habitation.

Vous connaissez ce phénomène de condensation dans la nature sous forme de rosée et de brouillard.
Dans nos maisons, la condensation se révèle par l’apparition de buée sur les vitres.

A l’origine, l’air contient une certaine quantité de vapeur d’eau, mais il ne peut en contenir qu’une quantité limitée. Au delà de cette limite, l’excès de vapeur d’eau que contient l’air se transforme en gouttelettes d’eau. C’est ce changement d’état que l’on nomme condensation.
Il est à noter que la quantité de vapeur d’eau que peut contenir l’air est en corrélation directe avec la température ambiante.

Ainsi, plus l’air est chaud, plus il pourra contenir de vapeur d’eau, plus il est froid, plus bas sera son seuil d’absorption. Par exemple, à 20 ° C, l’air pourra contenir au maximum 4,7 g/m3 de vapeur d’eau. Au delà de ce seuil, la vapeur d’eau va se transformer en gouttelettes en se condensant sur les murs ou le sol.

2) Fuites d’eau

Les fuites d’eau peuvent par exemple provenir d’une tuyauterie encastrée. Là, pas d’hésitation, elles sont du ressort du plombier qui possède les instruments pour les localiser précisément (souvent loin du point de ruissellement de l’eau).

3) Humidité provenant de l’extérieur

L’humidité provenant de l’extérieur se traduit par des suintements à travers la maçonnerie par fissures ou microfissures, infiltrations par porosité des matériaux, remontées d’eau par capillarité…).

À ce stade, les choses se compliquent, car les travaux  en vues sont lourds et onéreux, car il est toujours préférable de traiter la face extérieure du mur (la résistance mécanique d’un matériau diminue lorsque le taux d’humidité augmente). Lorsque cela n’est pas possible, notamment en zone urbaine, il faut se résoudre à tenter d’enrayer le phénomène par l’intérieur.

Humidité en sous-sol : traiter par l’intérieur ou  l’extérieur ?

Les fuites légères peuvent être colmatées de l’intérieur.

En cas d’infiltrations généralisées, la solution la plus efficace consiste à rendre le mur étanche (cuvelage).

Deux solutions possibles.

La première consiste : Après décapage, recouvrir d’un enduit hydrofuge toute la surface du mur, voire de tous les murs, du plafond et du sol. Appliquer ensuite un enduit de finition au mortier de ciment qui protégera utilement l’ensemble.

Mais en présence d’un mur plein, comme un mur de pierre, l’injection d’une résine hydrophobe (Silane-Siloxane), semble la meilleure option. Très efficace contre les remontées capillaires, elle protège le matériau dans la masse.

En cas de traces d’humidité localisées ou d’humidité relative permanente de la pièce supérieure à 70 %, posez un revêtement imperméable sur tasseaux ventilés, appliquez une peinture anti-humidité (de nombreux produits laissent respirer le mur) et installez, le temps du colmatage des porosités, un dispositif d’assèchement électro-osmotique.

Les fuites massives de ruissellement supposent un traitement extérieur

Dans une telle situation, les expédients ne suffisent plus, il faut impérativement élever une barrière étanche entre le mur et son environnement extérieur.

Travaux à entreprendre en plusieurs étapes, notre conseil faites appel à un professionnel

• Décaissage des murs enterrés (jusqu’aux fondations).
• Mise à nu du corps de mur jusqu’à 20 cm au-dessus du sol (décapage des enduits et des couches de finition, même saines).
• Injection de résine à la base du mur (pour bloquer les remontées capillaires).
• Élargissement des éventuelles fissures et masticage.
• Confection d’un rejingot entre murs et fondations.
• Application multicouche d’étanchéité :
• Enduit de mortier de ciment hydrofugé (obligatoire),
• Revêtement d’étanchéité,
• Nappe à excroissance,
• Pose de drainages horizontaux et verticaux,

Appliquée sans rupture, cette solution garantit la salubrité des locaux et protège le mur porteur des dégradations profondes.

Sécuriser les drains dans votre sous-sol avec des clapets anti-retour

Votre chauffe-eau est-il dans le sous-sol? Assurez-vous qu’un drain soit situé en-dessous et vérifiez soigneusement s’il a un clapet anti-retour pour éviter la remontée des eaux lors de pluies excessives ou de la fonte. Même chose pour l’évier, le drain de machine à laver ou encore un bac de douche à bas niveau qui pourraient s’y trouver.

Pire encore, les toilettes. Elles représentent un point faible majeur, et il y a un certain nombre de circonstances potentiellement aggravantes :

• Ont-elles été raccordées à un système plus ancien ?
• Installées par un bricoleur ?
• Le réseau des eaux usées a-t-il déjà eu un problème ?

Alors dans ces cas, la nappe phréatique n’aurait qu’à dépasser la hauteur du rebord du bol et les eaux usées rempliraient votre  sous-sol.

Le clapet anti-retour est certainement l’un des points essentiels à savoir si vous envisagez d’acheter une maison avec un sous-sol fini ou inachevé, ou lors de la construction d’un aménagement, vérifiez qu’ils sont installés sur les drains et correctement installés. Et oui, ils fonctionnement à sens unique, et il est arrivé qu’après les avoir déterrés dans le passé de découvrir qu’ils avaient été installés à l’envers!

A savoir que ce dispositif est peu compliqué à installer et peu dispendieux, nous remarquons tout de même que des constructeurs sans scrupule les oublie.

• Notre autre conseil : Prévoir l’inondation malgré tout !

La chose la plus importante à retenir lors de la construction, de la rénovation et de la finition des sous-sols, c’est qu’ils ne sont pas et ne pourront jamais être complètement imperméables.

Les chances sont fortes pour qu’à un moment donné, l’eau gagnera et inondera votre sous-sol, du moins à un certain degré.

• Comment empêcher les dégâts ? Tirer de nos constats, expertises et notre bureau d’études techniques. (Groupe – J.D.T.G)

• Les sous-sols résidentiels devraient toujours intégrer debonnes stratégies de drainage des fondations, des pompes de puisard, des membranes imperméables extérieures sur les fondations, un matériel imperméable sur ou sous la dalle, et des murs intérieurs qui peuvent sécher. Toutes ces solutions peuvent être appliquées lors d’une rénovation complète du sous-sol, qui comprend l’excavation pour appliquer l’imperméabilisation et l’isolation des fondations.
• Vérifier également autour des portes et des fenêtres du sous-solpour s’assurer que les drains sont présents et dégagés, ceux-ci étant souvent bloqués par la chute des feuilles d’automne, ou par quelque chose d’aussi simple qu’un sac en plastique qui souffle sur la grille. Vérifiez également les égouts pluviaux, souvent bloqués par des feuilles, des aiguilles de pin et des balles de tennis
• Ensuite, il estimportant d’éloigner l’eau des fondations. Lors de la conception d’un jardin, assurez-vous que le terrain est nivelé en pente négative en s’éloignant de la maison, loin des escaliers et des puits de fenêtre, et que le niveau du sol ou le paillage ne grimpe pas en hauteur et ne dépasse pas le dessus des membranes sur les murs du sous-sol, introduisant l’humidité directement dans le béton.
• La première étape pour prévenir les inondations du sous-sol est donc dediriger l’excès d’eau loin de votre maison. Assurez-vous que vos gouttières et l’aménagement paysager font partie de la solution, pas du problème. Assurez-vous que toute la neige qui fond sur votre toit, votre pelouse et votre allée est dirigée loin de votre sous-sol, et non pas vers lui.
• Après avoir vérifié tout cela et empêché l’eau de dégel printanier soudaine et excessive d’arriver dans votre sous-sol,la façon la plus simple et la moins chère de prévenir les inondations est d’utiliser une pompe de puisard, adaptée à vos besoins et bien sûr opérationnelle.

Le diagnostic du problème d’humidité est l’étape préalable et indispensable avant d’envisager toute solution et traitement curatif de l’humidité.
Le diagnostic doit être à 100 % fiable car c’est de lui que va découler la prescription du traitement définitif contre l’humidité. Une expérience de plus de 25 ans nous permet d’appréhender le problème à traiter sous différents angles.

– Assoir la solution qui va résoudre de manière indiscutable et définitive le problème d’humidité avec le meilleur rapport qualité/prix.

Exemple d’aménagement de sous-sol